Des musées et des masques - Conférence en ligne

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Des masques au musée de Binche - Jeudi 4 novembre à 16h30

OPUS vous invite à découvrir des masques issus des collections des musées des Confluences, du Quai Branly, d'Angoulême et du musée international du carnaval et du masque de Binche.

Des masques africains, océaniens, japonais et européens sortent de leur réserve pour s’exposer au regard et à l’analyse de leur conservateur et des chercheurs de l’Alliance Sorbonne- Université.

Un événement en ligne pour faire le tour des musées et des masques avant d'aller à leur rencontre dans les musées.

Hommes de feuilles dans les mascarades en Europe : esprits de la nature et rituels de renouvellement des saisons - Clémence Mathieu (Musée international du Carnaval et du Masque)

Cette présentation permettra de s’attarder sur le rôle des costumes de feuilles que l’on rencontre dans de nombreuses mascarades européennes, et qui semblent remonter aux racines de notre humanité. Le sens général de ce ces mascarades européennes sera également abordé, afin de comprendre ce qui motive leur pratique sans cesse renouvelée.

Clémence Mathieu est directrice et conservatrice du Musée international du Carnaval et du Masque (Binche, Belgique). Formée en histoire de l’art et en conservation du patrimoine, elle s'oriente ensuite vers l'ethnologie. Depuis 2014, elle mène des recherches ethnologiques sur les rituels masqués à travers le monde ainsi que sur les carnavals et mascarades en Europe.

Du sumbo de feuilles au sumbo de tissu : le masque en pays bwaba (Burkina Faso) - Anne Fournier (IRD, MNHN) et Camille Devineau (CNRS, MNHN, Université de Paris)

Chez les Bwaba du Burkina Faso (Afrique de l’Ouest), il existe plusieurs types de sumbo (masques rituels), dont des masques de feuilles et des masques de tissu. Ces masques peuvent sembler très différents au premier abord. Partant de l’opposition entre ancêtres et génies de brousse, nous proposons quelques clés de lecture pour en comprendre la signification

Anne Fournier est chercheur à l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et à l’UMR 208 (PALOC). Elle a d’abord étudié l’écologie des savanes d’Afrique de l’Ouest (flore, structure, production) en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Depuis une quinzaine d’années, elle mène des recherches ethnologiques sur l’usage rituel des espèces et milieux végétaux chez les Bwaba et les Sèmè du Burkina Faso.

Camille Devineau est chercheur associé aux UMR 7186 (LESC) et UMR 7206 (Éco-anthropologie). Docteur en anthropologie, elle est spécialisée en ethnomusicologie et anthropologie de la danse. Son domaine d’intérêt principal est le rapport entre l’homme et l’invisible. Après un travail de thèse en pays bwaba au Burkina Faso sur le rituel des masques blancs et un enseignement en anthropologie de la danse, elle élargit maintenant son champ de recherche à l’anthropologie du corps et à d’autres pratiques masquées et dansées impliquant un rapport à l’invisible.

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